Ceci est une déclaration d'amour à Sherlock

by - mardi, janvier 07, 2014


Ce n’est une nouvelle pour personne (ou tout du moins pas pour les fans), la saison 3 de Sherlock est en cours de diffusion en ce moment même. Après deux ans d'absence, après la mort "prétendue" du héros à l'intelligence redoutable, Benedict Cumberbatch et Martin Freeman ont repris leurs costumes de Sherlock et Watson, et ce pour trois petits épisodes. Et je dois dire que ça me rend très très très heureuse (tellement heureuse que j'ai envie de savourer ces épisodes - ce qui fait que j'ai vu deux fois l'épisode 1 mais toujours pas l'épisode 2) !

J'ai eu la (mal)chance de découvrir la série de la BBC le jour (ou le soir, plutôt) de la diffusion du deuxième épisode de la saison 1. En 2010. Et je suis tout de suite tombée en admiration devant le jeu de Benedict Cumberbatch et de Martin Freeman. Or, le problème de la BBC, c'est qu'ils préfèrent la qualité à la quantité (et c'est pas plus mal, pour être honnête). J'ai donc du attendre un an et demi de plus pour voir la deuxième saison. Et deux ans encore pour visionner (ou plutôt savourer) la troisième. Mais quand on aime, l'attente ne compte pas !

Mais finalement, elle valait le coup, cette attente de deux ans ?


A cette question, je réponds OUI ! (et si vous ne souhaitez pas être spoilé, surtout ne lisez pas ce qui va suivre !)

  • Parce que retrouver ces personnages attachants n'a pas de prix. Sherlock, plus humain, plus sentimental, moins sociopathe, changé après ses deux ans d'absence. Watson, meurtri par le deuil, en colère contre son ancien ami. Mycroft, esprit toujours aussi brillant, mais résolument seul. Madame Hudson, toujours aussi attachante. Tout comme Molly. Ou Anderson, dont on soulignera les théories loufoques.
  • Parce qu'il n'y a pas à dire, mais Ben, Martin et Mark (Gatiss) sont de grands acteurs, qui incarnent leurs personnages à la perfection.
  • Parce que ce premier épisode nous fait passer du rire (cette scène des différents restaurants absolument formidable, ce face à face entre Sherlock et Mycroft et leurs déductions autour d'un bonnet péruvien) à l'émotion (la scène de retrouvaille de John Watson et Mme Hudson, cette même scène entre Sherlock et son frère où l'on découvre un Mycroft solitaire et isolé). 
  • Parce qu'on ne saura sans doute jamais comment Sherlock a-t-il fait pour s'en sortir (malgré les myriades d'explications données dans cet épisode).
  • Parce que j'ai passé les trois premières minutes de cet épisode à me dire "Non, c'est pas possible, ça s'est vraiment passé comme ça ?" (la réponse est non).
  • Parce que les scènes et vues de Londres sont toujours aussi belles.
  • Parce que l'accent français de Sherlock est à tomber. 
  • Parce que les retrouvailles de Sherlock et Watson sonnaient justes, et que j'ai adoré les retrouver sur le terrain, pendant une de leurs enquêtes (même courte).
  • Parce qu'on a revu, même pour un bref instant, Moriarty.
  • Parce que j'ai été ravie de "rencontrer" Mary, la fiancée de Watson, et que j'ai hâte de la voir évoluer à l'écran.
  • Parce que la musique du générique est toujours aussi entrainante et me donne des frissons.
  • Parce que j'ai adoré les clins d’œil faits aux fans pendant toute la durée de l'épisode. 
  • Parce que j'ai été scotchée à mon écran pendant 90 minutes. Et que j'en redemande !

Alors oui, mon avis est peut-être totalement subjectif. Oui, certains faits étaient tirés par les cheveux (franchement, un bouton off ?) (et puis 5 minutes pour parcourir deux stations de métros ? Le métro londonien doit être sacrément lent...). Oui, les effets visuels étaient parfois trop rapides et trop fouillis (et depuis quand Sherlock a-t-il un GPS dans le crâne ?). Oui, les deux dernières minutes étaient peut-être de trop. Mais l'on ne pourra nier la qualité de ce show, la justesse des dialogues, la minutie avec laquelle sont filmés les plans et l'excellence des acteurs. Et rien que pour ça, je suis encore prête à attendre deux ans pour voir la saison 4 !
 
Au fait, pour ceux qui, comme moi, l'avait raté, voici le mini-épisode de 7 minutes que la BBC a diffusé à Noël. Un avant goût du retour du grand Sherlock.



Sur ces bonnes paroles, je m'en vais regarder l'épisode 2, merci donc de ne pas venir me déranger ! *moment de bonheur*

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