Alors que je suis de retour sur Sydney depuis maintenant presque deux semaines, je reste nostalgique des moments passés dans la petite ville de Port Douglas. Petit rembobinage express histoire de vous donner un aperçu de ma semaine de vacances au paradis (du 17 au 23 avril).

4h00 du matin, mon réveil sonne. Après seulement 4 petites heures de sommeil, le réveil est difficile, mais je suis tellement excitée à l’idée de partir que je saute de mon lit, prends ma douche, avale un café –brûlant- et ferme mon sac de voyage en deux temps trois mouvements.

5h00. Ida et moi rejoignons Valeriya devant Bulga, une autre des résidences étudiantes de l’UTS. Le taxi est déjà là, et il nous conduit rapidement à l’aéroport. Il a beau être tôt, l’endroit grouille de monde. Après un passage express aux guichets pour récupérer nos billets et un arrêt dans une boulangerie pour acheter des jus de fruits « énergisants » (car il nous en faudra de l'énergie pour rester éveillées toute la journée !), il est temps de monter dans l’avion.

A 10h, après 3 heures de vol passées à admirer le paysage et à somnoler, sans pouvoir réellement dormir, nous atterrissons à Cairns. Et là, première différence avec Sydney : il fait chaud. Mais vraiment chaud. 30°C, un taux d’humidité assez élevé, une chaleur écrasante. La seule chose dont je rêve, c’est de me changer. Parce que le pantalon, la veste et le gilet, je n’y avais pas pensé, mais c’est un peu too much pour le climat tropical de Cairns.

Ceci dit, pas le temps de trainer, le « eye-catching monkey bus » (c’est-à-dire un vieux van multicolore décoré d’un énorme singe – discrétion assurée… ou pas) de notre motel vient nous chercher. Une heure plus tard, nous arrivons enfin à Port Douglas. Et je dois dire que je suis tombée amoureuse de cette minuscule ville de moins de 1 000 habitants en quelques secondes. Elle a beau n'avoir été construite qu'en 1877 (soit il n'y a pas si longtemps que ça, comparé à la plupart de nos villes françaises), elle regorge d'endroits superbes.

Les paysages sont magnifiques. La mer côtoie les montagnes, la mangrove et les palmiers. Forcément, nous en avons profité pour prendre des photos et admirer la petite chapelle St Mary by the Sea, a priori connue pour célébrer un nombre incalculable de mariages (et je comprends pourquoi les jeunes mariés choisissent un endroit pareil pour leur cérémonie !). Ensuite, direction la Marina Mirage pour visiter quelques boutiques et se renseigner sur les excursions autour de la Grande Barrière de Corail.

Ceci dit, pas le temps de traîner et de flâner dans la Marina (et pourtant, qu'est-ce que je bavais devant les magnifiques bateaux et voiliers qui s'y trouvaient !) car nous avons rendez-vous au Yacht Club de Port Douglas. En effet, notre chauffeur de bus -et aussi gérant du Backpacker (sorte d'auberge de jeunesse australienne) où nous logeons pour 5 jours- nous a informé que des croisières gratuites étaient proposées tous les mercredis à 16h par les membres du Yacht Club. Et ça tombe bien, nous étions mercredi !

J'avoue que sur ce coup-là, nous étions un peu sceptique (surtout quand on sait que tout est payant -et hors de prix- en Australie), mais nous avons décidé d'aller nous renseigner à la Marina. Après avoir fait du porte à porte -infructueux- dans la moitié des boutiques qui s'y trouvaient, nous obtenons finalement notre réponse. Oui, la croisière est bien gratuite. Mais nous devons nous dépêcher d'aller nous inscrire sur la liste d'attente, car seuls les premiers inscrits auront la chance d'aller faire un tour de bateau. Aussitôt dit, aussitôt fait.

Et trente minutes plus tard, nous nous prélassions au soleil sur le voilier d'une charmante dame aux cheveux roses. Qui nous a aussi proposé de prendre la barre un instant, afin d'apprendre à diriger son joli bateau. Pas sûre d'avoir été très douée sur ce coup-là (parce que mine de rien, c'est difficile de tenir le cap quand on ne sait pas où on est sensé aller), mais au moins, ça m'a permis d'avoir des photos sympas ! Et en prime, nous avons eu le droit au coucher de soleil sur l'océan... Elle est pas belle la vie ?